Zuck n'a pas d'amis (mais a-t-il un plan?) đŸ€Ą

Zuck n'a pas d'amis (mais a-t-il un plan?) đŸ€Ą

Être ou ne pas ĂȘtre... sur Meta?

C’est un fait, Zuck n’a pas beaucoup d’amis.

Mais ses amis sont puissants.

Ils sont aussi des sociopathes.

Heureusement, on aura plus besoin de le prouver avec les nouveaux changements Ă  ses politiques que Meta a dĂ©cidĂ© de pousser Ă  ses 3 milliards d’utilisateurs pas plus tard qu’hier.

Si tu as manquĂ© la nouvelle, la voici en 3 points prĂ©-digĂ©rĂ©s :

  • Meta vire ses fact-checkers parce qu’apparemment c’est maintenant Ă  la “communautĂ©â€ de dĂ©cider ce qui est vrai ou pas. Parce que tsĂ©, c’est comme ça qu’on avance en sociĂ©tĂ© : en validant nos biais les uns avec les autres.
  • Ils rĂ©duisent aussi drastiquement leur modĂ©ration de contenu parce que, selon eux, trop de bonnes personnes se retrouvent en “prison Facebook”. Le nouveau motto : plus de libertĂ© d’expression = plus de profits plus de progrĂšs!
  • Et pour finir en beautĂ©, ils augmentent la visibilitĂ© du contenu politique dans nos fils d’actualitĂ©. Parce que ce dont on a vraiment besoin en 2025, c’est plus de dĂ©bats polarisants sur nos Ă©crans, qui ne sont ni modĂ©rĂ©s, ni vĂ©rifiĂ©s.

Bref


C’est comme si ce n’était pas assez que l’OcĂ©an soit rempli de plastique flottant, faut aussi qu’on nage dans des mares de poubelle numĂ©rique.

Qu’est-ce que ça veut dire pour nous, humbles mortels?

Pour moi, c’est clair :

1) on est ZÉRO le “client idĂ©al” de Meta

2) et donc il faut trouver la porte de sortie au plus criss. đŸšȘ🏃💹

C’est davantage une question de survie que de morale à ce stade-ci.

Mais la question c’est toujours “comment’?

AprĂšs tout, les marketeurs aiment nous rappeler “d'ĂȘtre lĂ  oĂč nos clients se trouvent". Et apparemment, avec 3G d’utilisateurs, ils sont tous sur Meta, non?

Oui.

Et c’est pour ça que si on veut que quelque chose change, il va falloir mettre nos culottes de grands.

Parce qu’alors que de plus en plus d’entre nous sommes poussĂ©s vers l’entrepreneuriat digital pour cause d’un marchĂ© du travail malade et exploitatif, on a plus trop le choix que d'arrĂȘter de se morfondre dans notre soi-disant impuissance et enfin prendre des dĂ©cisions courageuses.

Et entre toi et moi, rester captif pendant que l’armĂ©e de bots IA de Meta se vendent des promesses de libertĂ© entre eux jusqu’à ce que leur Ă©conomie artificielle implose sous le poids de leur propre bullshit (L-O-L) n’est PAS une option.

Faut arrĂȘter de se conter des histoires.

On est plus malins que ça.

Mais pour ça, commençons par arrĂȘter d'ouvrir la bouche pour que daddy-Zuck nous nourrisse Ă  la cuillĂšre ses derniĂšres lubies de rejet-en-chef.

Parce qu'Ă  la fin de la journĂ©e, cet enclos oĂč on nous gave de “contenu aspirationnel” et de “rĂȘves prĂ©fabriquĂ©s”, oĂč on nous engraisse pour mieux nous vendre whatever absurditĂ© — est une ABSTRACTION.

Pour en sortir, on doit donc accepter de briser l'illusion. Et ça on y arrive quand on accepte de :

  • dĂ©lier nos langues
  • rĂ©-apprendre Ă  penser par nous-mĂȘmes
  • et crĂ©er des communautĂ©s qui se tiennent par la main plutĂŽt que par les donnĂ©es.

Il faut crĂ©er du contenu qui nourrit l’ñme plutĂŽt que la bĂȘte algorithmique, et apprendre Ă  survivre dans cette swomp toxique (aka se faire payer, vendre, entreprendre), tout en faisant plus confiance Ă  notre intĂ©gritĂ© qu’à nos contenus clickbait.

Mais ma question Ă  ce stade-ci demeure celle-ci : sommes-nous prĂȘts Ă  cela?

Y a-t-il suffisamment de gens prĂȘts Ă  faire le choix conscient de rĂ©sister Ă  la Meta-fication des espaces web?

De choisir la voie la moins “facile”?

De ne pas accepter l’enclos?

HonnĂȘtement, l’éternelle optimiste en moi espĂšre que oui.

Donc Ă  toi qui croit aussi qu’on peut entreprendre en prĂ©sence, en congruence et en intĂ©gritĂ© Ă  travers nos offres ET notre marketing, sache deux choses :

1) tu contribues Ă  me faire reprendre confiance en l’humanitĂ©

2) tu n’es pas un cochon en cage.

T’as la possibilitĂ© de dire F** that et de re-prendre le lead de ta visibilitĂ© et de ton marketing dĂšs aujourd’hui.